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Lancé à l'été 2020 sur Nintendo Switch, l'otome Cupid Parasite aura très bientôt son fan disc. En attendant de savoir si ce dernier vaut le coup, il est plus que temps pour nous de nous pencher sur le bébé d'Otomate et Idea Factory. Après tout, il n'est jamais trop tard pour trouver l'amour.
Test effectué à partir d'une version Nintendo Switch
Dans Cupid Parasite, on incarne Lynette Mirror – sauf si vous décidez de changer son nom -, conseillère au sein de l'agence matrimoniale Cupid Corporation. Son but ? Mettre les membres en couple en fonction de leur taux de compatibilité et faire en sorte que, à terme, ils se marient. Un rôle qui lui colle à la peau puisque Lynette est en fait Cupidon, déesse de l'amour. Après une dispute avec son père, le dieu Mars, elle décide de venir sur Terre pour montrer aux dieux de l'Olympe que les humains savent très bien se gérer seuls, sans avoir recours aux pouvoirs des divinités.
L'amour tombant du ciel
Et puisqu'il s'agit d'un otome, Lynette va bien vite faire face à son petit harem personnel composé de cinq jeunes hommes problématiques. Problématiques, car ils sont inscrits chez Cupid Corp depuis tellement longtemps qu'ils ont été surnommés les Parasite 5 tant il semble impossible de les mettre en couple. Une mission qui ne fait pas peur à notre Cupidon aux cheveux roses, qui va bien sûr tomber amoureuse de chacun d'entre eux en fonction du chemin que l'on décide de prendre une fois l'arc narratif commun terminé.
Il n'est pas rare dans les otomes de tomber sur des héroïnes parfaitement niaises, inutiles ou victimes du monde entier (on pense fort à toi, Virche Evermore). Mais ce n'est pas le cas de Lynette qui s'avère être une héroïne vraiment attachante. Elle a un petit côté ingénu puisqu'elle est sur Terre depuis seulement six ans alors qu'elle était totalement coupée du monde lorsqu'elle était dans le royaume de Celestia, ce qui donne lieu à des situations amusantes. Elle a malgré tout son petit caractère et se montre à côté de ça très empathique. Bref, une bonne héroïne d'otome.
Entremetteuse à temps plein
De leur côté, les cinq parasites de l'amour ont évidemment tous leur personnalité. Gill est l'amoureux transi tandis que Shelby est l'homme d'affaires qui n'a le temps pour rien d'autre. Raul est un acteur un peu trop passionné de mythologie, Ryuki un styliste hautain et Allan cherche à draguer les femmes en couple. Ils ont tous leurs propres problèmes à gérer en ce qui concerne l'amour mais ils sont globalement bien écrits, sont également attachants et hauts en couleur et leurs histoires sont agréables à suivre.
D'autant plus que Cupid Parasite opte pour un mélange bien balancé de mythologie et de problèmes modernes, ainsi que pour une progression des histoires d'amour plutôt crédible. Les enjeux ne sont pas particulièrement importants, l'ambiance est légère et l'humour est souvent mis en avant, ce qui peut faire de cet otome une bonne petite pause entre deux titres un peu plus sombres et violents, comme PioFiore. Bien sûr, si vous cherchez une expérience renfermant des sujets plus matures, celui-ci risque de ne pas vous convaincre.
D'ailleurs, ce côté léger se ressent dès le départ grâce à une réalisation très... colorée. Les couleurs sont vives, la musique enjouée, les artworks sont très jolis et le chara-design embrasse ce côté décalé, ce qui risque de ne pas plaire à tout le monde. Quant aux doublages japonais, ils sont évidemment de qualité. On ne peut toutefois pas en dire autant des textes en anglais qui renferment pas mal de coquilles. Néanmoins, la chose était à priori bien pire lors de la sortie du jeu, les développeurs ont donc pas mal relevé la barre avec un bon gros patch.
Cupid Parasite est un adorable otome, léger et amusant. Les enjeux ne sont globalement pas bien importants et on apprécie de retrouver un casting vraiment attachant, à commencer par l'héroïne. Le scénario est prenant, les personnages bien écrits et les histoires d'amour plutôt crédibles. En revanche, la réalisation très pop risque de ne pas plaire à tout le monde, tout comme les coquilles dans les textes.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.