Preview : Forbidden Siren - PS2

Forbidden Siren - PS2
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Alors que ce survival horror sort très prochainement au Japon (début Novembre), profitons de l’occasion pour nous attarder un peu dessus.
Amateurs de sensations fortes, vous avez déjà fini en long et travers Projet Zero ou Clock Tower et la trilogie Silent n’a plus de secrets pour vous ? Vous vous demandez comment vous allez pouvoir survivre jusqu’au 4e volet ? Et bien il semblerait bien que j’ai la solution qu’il vous faut : Siren !

Le cercle ?

Avec Siren vous allez vous retrouver directement plongé dans une histoire digne des films horrifiques donc les Japonais ont le secret. En effet, tout commence avec un jeune homme (que vous contrôlez) et qui se retrouve, au milieu d’un univers montagneux du pays du soleil levant, poursuivit par un flic armé qui semble avoir perdu la raison. Cette introduction musclée rappelle d’ailleurs aussi un peu celle d’un livre de Stephen King (Désolation), et d’ailleurs le scénario aurait tout aussi bien pu sortir de son esprit torturé. Ainsi, par la suite votre mission, si vous l’acceptez sera de faire survivre au possible un groupe de rescapés dans ce lieu entouré d’un mystérieux lac rouge, aux prises avec la population locale zombifiée sous le contrôle donc d’une mystérieuse créature (d’où le titre du jeu d’ailleurs).

Quoi de neuf ?

Cette histoire est accompagnée d’un gameplay qui semble fort intéressant. En effet, les créateurs du jeu ont essayé de reprendre les règles des classiques du genre mais saupoudrées d’une dose d’originalité. Ainsi, ici encore vous serez dans la peau d’un personnage qui aura à sa disposition plusieurs options pour survivre : se battre, se cacher ou bien courir. Pour ce qui est de la première option, contrairement à un Resident Evil, elle semble être celle qui sera le plus déconseillée puisque les armes ne seront pas à profusion et que votre personnage se sera pas très « résistant ». Vous devrez donc privilégier la fuite et les parties de cache-cache entre ennemis pour avoir une chance de survivre à la manière d’un Clock Tower. Un des points particuliers du soft et que pour vous aider à échapper à vos poursuivants vous aurez la possibilité de voir à travers les yeux de ces derniers. Ce concept est introduit au niveau scénaristique de la manière suivante : à faible dose, la substance qui permet de contrôler les gens procure une sorte de lien avec ces derniers qui permet ainsi ce tour de passe-passe qui est de disposer de leur vision.

Brrr, j’ai peur !

Toutes les conditions sont donc réunies pour vous faire frémir. Se basant sur la fragilité de votre personnage pour renforcer la sensation que votre vie ne tient vraiment qu’à un fil, les gens de chez Sony essayent de redonner au survival horror tout son sens. Ce climat de paranoïa est donc aussi renforcé par cette possibilité de passer en vision à la 1ère personne pour se mettre à la place du zombi et vérifier par exemple, tout tremblant, si lorsque vous êtes caché vous allez être découvert et vous assister en directe à votre fin. A cela se rajoute une dernière originalité qui avoisine dans ce sens. Ce n’est en effet pas un personnage mais un groupe de survivants que vous aurez à diriger. Bien sûr, comme on le verra un peu plus loin, vous n’en contrôlerez qu’un à la fois, mais à tout moment vos serez dans la crainte que l’un d’entre eux devienne zombi et essaye à son tour de régler votre compte.

Et pour le reste ?

Alors, au niveau des graphismes c’est pas mal du tout. Dans le genre ils lorgnent pas mal du côté de ceux de Silent Hill avec par exemple le grain de brouillard, sans toute fois les égaler même si pour le coup il ne faut pas non plus faire la fine bouche. De même, les séquences vidéos elles semblent plus se rapprocher du style de Project Zero.
Pour finir, un mot sur ce qui est souvent le gros défaut de ces jeux : la durée de vie. Ici, le jeu est décomposé d’une dizaine de chapitres durant chacun un peu moins d’une heure. Pas sensationnel me direz-vous. Mais, car il y a un beau mais, ici encore, un peu à la Silent Hill, il y aura plusieurs histoires, fins possibles. Là raison en est qu’au début de chaque chapitre vous aurez la possibilité de choisir le survivant que vous incarnerez et cela aura donc des fortes influences sur la suite des évènements puisque tout ce bon monde ne sera pas au même endroit et les évènements que vous déclencherez avec l’un pourrons avoir des conséquences pour un autre, comme par exemple de détruire un passage pour éloigner vos poursuivants qui empêchera dans le futur un de vos camarades de passer, provoquant ainsi sans doute sa fin.
Siren semble donc être un titre fort prometteur et développeur de sensations (bien) fortes. Bien que le scénario est loin d’égaler la profondeur de celui d’un Silent Hill, ce jeu risque d’être une des bonnes petites surprises du genre en jouant à fond la carte de la paranoïa, sans doute à la rentrée sur la console de Sony, sur notre continent.
25 octobre 2003 à 17h20

Par Pandé

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