Test : Winning Eleven 8 - PS2

Winning Eleven 8 - PS2

Winning Eleven 8 - PS2

Genre : Simulation de football

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Encore un chef d’œuvre, ça devient lassant de la part de Konami. Eh oui le dernier volume de la série des Winning Eleven, la version japonaise de PES. Apparemment, ils se sont rattrapés depuis le léger accrochage de l’an passé…
Le 5 août 2004 a été une date très attendue par les aficionados de foot virtuel au Japon. C’est ce jour béni des Dieux que Winning Eleven 8 est sorti. Et croyez moi, on a pas fini d’en parler !

Petit rappel des faits

L’année dernière, j’avais selon certains fans, « incendié » PES 3 et quelques lecteurs avaient imputé ceci sur le compte de mes heures de jeu qui n’étaient pas assez nombreuses pour découvrir toutes les « innombrables » possibilités du soft. Alors, mes chers lecteurs, comment expliquez vous que en 3 heures de jeu sur PES 3, je vois déjà 3 changements fondamentaux : l’arbitre, les clubs licenciés et les coups francs indirects… Oui, comment ? L’arbitre est en effet bien présent sur le terrain, 138 clubs espagnols, italiens et néerlandais ont le privilège de ne plus s’appeler Arzgum comme quelques autres et le système de coups francs si ce n’est pas la plus grande révolution du soft a été amélioré. Dorénavant vous pourrez feinter l’ordi ou un pote en choisissant au dernier moment l’artilleur qui va se charger d’expédier le ballon dans la lucarne de Cazillas, ou Buffon, ou Dida…

Des graphismes revus à la hausse

Ici aussi, on note une amélioration plus que sensible. Des dizaines de petites animations ont été rajoutées et c’est avec le même plaisir que l’on revoit un joueur lever les bras au ciel quand il loupe une frappe immanquable, invectiver l’arbitre lorsqu’il a été mis à terre un peu trop violemment ou bien voir Roberto Carlos exécuter le fameux coup du foulard. Mais, pour moi, la plus révolution du soft ce sont ces fameuses licences qui lui manquaient depuis un moment déjà. Les kits de maillot sont absolument splendides et apportent un aspect encore plus réaliste au jeu. De plus, de nombreuses cut-scenes ont été ajoutées pour une immersion totale. Les commentaires de Kabira (j’ai testé la version Jap ne l’oubliez pas, nous mettent parfaitement dans l’ambiance. Plus, plus toujours plus !!!

Un gameplay révolutionnaire… et 2-3 ptits défauts !

Si le fond du gameplay, que l’on parle de PES ou de WE n’a pas changé, que dire de la forme ! Les innovations sont bien trop nombreuses pour toutes être présentes ici. Le nombre de dribbles a été multipliés par 2, on peut dorénavant doser ses passes par simple pression de la touche croix ou de la touche triangle. La master league a été revue en profondeur et les joueurs qui ne souhaitent pas se taper la compétition suprême avec l’équipe de « rêve » que constituent Espinas, Miranda, pourront d’ores et déjà commencer le challenge avec l’équipe classique ! Imaginez un peu une master league avec Figo, Zidane, Raul, Beckham et Roberto Carlos dans la même team… Ah oui, pour ça il suffira de prendre le Real ! Parlons maintenant des quelques petits défauts qui subsistent. On pourra observer quelques petits ralentissements suivant le stade choisi mais rien de grave selon moi. La règle de l’avantage est parfois bien appliquée, parfois laissée aux oubliettes, j’ai l’impression que cela dépend surtout de l’arbitre choisi. L’édition de maillot n’est plus aussi complète même si maintenant la possibilité nous est offerte de designer nos maillots ! Et pour finir je terminerai ce test sur un petit changement positif (ce que mérite ce jeu, en somme) la règle du hors-jeu est parfaitement assimilée par le CPU et les buts marqués dans cette position seront refusés PENDANT la célébration… Jouissif…
Rien à dire, vivement une version française ou anglaise, qui soit compréhensible pour que l’allégresse soit totale… PES 4 sera sublime…
09 août 2004 à 12h45

Par

Points positifs

  • Les licences
  • Le gameplay

Points négatifs

  • Quelques ralentissements
  • Jeu en Jap…
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